Parcours pédestre à la découverte de la ville

En sortant de l'Office de Tourisme, prenez en face vers l'église Saint Symphorien du 18e siècle.

L'Aquitaine compte peu d'églises baroques, dont celle-là même. Cette église fut construite à la limite des fortifications de la cité. C'est sur les vœux du Maréchal Turenne, vicomte de Castillon, qu'elle fut édifiée grâce à son généreux leg. A l'intérieur, sur le pilier droit près de l'autel, une plaque de marbre avec une inscription latine, fait honneur au Maréchal.

Un bâtiment du 18e siècle, dont la façade sur en rotonde, domine la Dordogne. Également construit sur les vœux de Turenne, ce fut à l'origine un hospice qui, faute de moyens financiers ne servit jamais en tant que tel. Son architecture particulière offrait une meilleure ventilation des salles communes grâce aux nombreuse fenêtres, permettant de limiter la propagation de maladies.

Sortant par l'allée centrale des jardins de l'hôtel de ville, prenez sur votre droite l'étroite ruelle en forte pente ; vous arriverez dans l'une des plus anciennes rues de Castillon, la rue Vienne y Vienne surnommée "Bien y Vienne". Située en prolongement d'une porte fortifiée donnant sur les quais et la rivière. Au Moyen-Âge, elle accueillait et canalisait l'arrivée des voyageurs et marchandises qui transitaient principalement pat la voie fluviale. Les visiteurs étaient les "Bienvenus", d'où son nom.

Continuez sur votre droite vers la porte aux multiples noms : porte de la rivière, porte de la poterne, surnommée plus récemment "porte de Fer".A l'origine, trois portes permettaient d'accéder à la cité, seule cette dernière datant du 12e/13e siècle, (restaurée en 1995) a résisté au temps ce qui lui vaut son surnom « de fer ».La grosse chaîne de fer qui se trouve là date du XVI. Le Duc le Mayenne l'utilisa comme barrage à l'Est dans la rivière, pour empêcher le Maréchal Turenne d'accéder à la ville durant le siège des Catholiques en 1586.

Ayant franchi la porte, vous voici sur les Quais. Castillon, au Moyen-Âge était une citée fortifiée, composée d'un imposant château fort et de différents équipements (moulin, puits...) qui permettaient en cas de siège, une vie autonome. Protestante, réputée se rebeller souvent contre l'autorité royale, Louis XIII en 1624, ordonne de détruire la cité. Les fortifications et le château déjà ruinés par les guerres de religions, furent démolis. Les pierres et les gravas servirent pour l'aménagement des quais et le remblais d'un large et profond fossé qui se situait sous l'actuelle place des Allées de la République (face à l'église).

Sur votre gauche, enjambant la Dordogne, le pont de pierre. Descendez sur les bords de la rivière, prenez vers la gauche et passer sous l’arche. Inauguré le 26 novembre 1950, il remplaça un pont suspendu à péage (le dernier pont à péage du département datant de 1834). Ce pont suspendu fut détruit en juin 1940 par les services du génie Français tout comme le pont métallique situé en aval. Passé l’arche, vous pouvez voir le pont Eiffel construit en 1904 afin de permettre la traversée de charges plus lourdes et supporter une circulation de plus en plus dense en ce début de siècle. Le pont suspendu était limité à 3 tonnes seulement.

Après vous être avancé jusqu’au niveau du « Rowing club » (la plus ancienne association de la ville avec celle du Rugby) continuez jusqu’au lavoir. Il en existait plusieurs à cet endroit. Ils étaient utilisés par les habitants mais surtout par des laveuses de linge de profession, les lavandières. Celui-ci fut équipé d’une toiture en 1906. Il est alimenté par une source naturelle dont le débit se fait par une couleuvrine (petite bouche de canon) sur le côté droit. Remontez la rue à droite du lavoir et empruntez sur votre gauche les escaliers - Ou empruntez la petite rue à gauche du lavoir - Suivre le parcours indiqué sur le plan jusqu’à arriver au centre culturel. Longer la salle par la droite.

Puis vous parviendrez sur l’Esplanade Marcel Jouanno. Cet emplacement a subi de nombreuses et multiples transformations au fil des siècles. Au XIIème s’élevait un couvent : le Couvent des Carmes. Il fut brûlé à la fin du XVIème pendant les guerres de religions. A la fin du XVIIIème, il s’agissait d’une école pour garçons. Aujourd’hui la place est occupée par un pôle socio- culturel et administratif. Il reste du couvent sur le côté droit, un ensemble voûté vitré. Une percée dans la partie centrale de l’édifice religieux a été aménagée afin de permettre un accès vers la rue « principale » la rue Victor Hugo. À l’angle gauche de la rue voir une plaque historique présentant le bâtiment à ses origines.En vous avançant dans la rue vous accédez à la rue Victor Hugo, surnommée «rue principale » en raison de sa concentration de commerces. Face à la banque, prendre à droite.

Au bout de cette rue prendre à droite et voir sur votre droite la Maison des vins « Castillon Côtes-de-Bordeaux ». Vous y trouverez à la vente une large gamme de vins issus des propriétés viticoles de l’appellation ainsi qu’une boutique d’articles lié au vin.

Traversez en diagonale vers la droite la place des Allées de la République pour arriver à votre point de départ.