MARCILLAC
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Points d'intérêt

Distillerie vinicole du blayais
La distillerie est construite en 1936 dans les locaux d’origine encore visibles à l’entrée du village. En 1970, les locaux sont agrandis suite au regroupement de plusieurs sociétés sous la dénomination Distillerie vinicole du Blayais. La société fabrique essentiellement les alcools industriels à partir des marcs de raisin des vignobles locaux. A partir de 1974, la distillerie est connue pour sa Fine de Bordeaux, eau-de-vie produite à base de vin blanc. Le marc de raisin est récupéré gratuitement chez les viticulteurs des environs, puis réparti dans d’immenses bassins à ciel ouvert, dans une forte odeur de chais. A ce jour, la principale transformation est la fabrication de bio-carburants semi-finis. Ensuite, le raisin est séché, ce qui explique la vapeur d’eau que l’on voit sortir de la grande cheminée : la pulpe est utilisée comme engrais, le pépin est transformé en huile à Béziers.

Croix du cimetière
La croix du cimetière date de la fin du 15e s. Elle est classée monument historique depuis 1907. Elle a la forme d’une colonne carrée, composée de 3 étages, chaque étage étant décoré de 4 statuettes finement sculptées. Certaines peuvent être identifiées, d’autres sont trop abîmées. A l’étage du bas sont représentés St Pierre, St Jacques le Majeur, St Jean et St André. Au-dessus, on distingue deux « diacres » avec un gril, dont l’un est Saint Vincent (saint patron des vignerons, auquel la paroisse est dédiée), l’autre Saint Laurent (le second patron de la paroisse). Le troisième personnage est un prêtre portant un calice d’une main, un livre de l’autre. Le quatrième est un évêque mitré et crossé. Des femmes martyres seraient représentées au 3e étage, mais on ne peut qu’identifier que Sainte Catherine d’Alexandrie, à cause de la roue garnie de crochets, instrument de son supplice.

Eglise Saint Vincent
L’église Saint Vincent est une église romane du 12e siècle, détruite et modifiée à plusieurs reprises, à l’époque gothique notamment. Sa richesse vient de son portail roman, remarquable par son ampleur, classé Monument Historique depuis 1908. Il est constitué de 4 voussures décorées d’entrelacs et surmontées d’une archivolte dentelée. Une frise décorée de griffons qui s’affrontent orne les chapiteaux des colonnes encadrant l’ouverture. Le clocher, classé Monument Historique depuis 1925, carré, massif et fortifié, a été remanié à plusieurs reprises également. Cette église abrite plusieurs pièces de mobilier et de décor de qualité, notamment une Pietà en bois, deux retables et des peintures. Elle est inscrite dans son intégralité à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis décembre 2004.

Eglise Saint Vincent
L’église Saint Vincent est une église romane du 12e siècle, détruite et modifiée à plusieurs reprises, à l’époque gothique notamment. Sa richesse vient de son portail roman, remarquable par son ampleur, classé Monument Historique depuis 1908. Il est constitué de 4 voussures décorées d’entrelacs et surmontées d’une archivolte dentelée. Une frise décorée de griffons qui s’affrontent orne les chapiteaux des colonnes encadrant l’ouverture. Le clocher, classé Monument Historique depuis 1925, carré, massif et fortifié, a été remanié à plusieurs reprises également. Cette église abrite plusieurs pièces de mobilier et de décor de qualité, notamment une Pietà en bois, deux retables et des peintures. Elle est inscrite dans son intégralité à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis décembre 2004.

Coopérative des Vignerons de Tutiac
Créée en 1974, la Coopérative des vignerons de Tutiac regroupe 500 vignerons autour des valeurs de partage, de mutualisation, d’entraide et de convivialité. Elle est aujourd’hui le premier producteur français de vin en Appellation d’Origine Contrôlée. La coopérative propose un parcours de visite d’1h30 environ, permettant de découvrir toutes les étapes de l’élaboration du vin. Au sein d’un espace interactif, vous percerez les secrets de la vinification, avant de plonger dans un majestueux chai à barriques pour découvrir l’art de la tonnellerie et du délicat mariage du vin et du bois. La visite vous emmène ensuite au cœur du vignoble expérimental pour comprendre comment ces vignerons conjuguent conduite de la vigne et respect de la biodiversité. Enfin, après un passage dans le centre d’embouteillage, vous dégusterez quatre vins (blanc, rosé et rouge). Renseignements : 05 57 32 82 83

Le moulin de Reguignon
Au début du XIXe siècle, quatre petits moulins à foulon (servant à assouplir et dégraisser la laine tissée) sont construits sur un canal de dérivation (ou bief) de la Livenne. Ils sont rachetés par une même famille, les Huchet, à partir de 1840 et transformés progressivement pour développer l’activité meunière. Le moulin existant actuellement, ainsi que la maison d’habitation, la voirie et les ponts métalliques, sont aménagés en 1908 ; à cette époque, 100 kg de blé donnaient environ 75 kg de farine, 23 kg de son et 2 kg de résidus divers. La machinerie s’est ensuite modernisée au milieu du XXe s grâce à la construction d’un transformateur électrique et l’activité de la minoterie fut menée ici jusqu’au début des années 80. Cette machinerie et les ouvrages en bois encore en place constituent aujourd’hui un musée illustrant l’histoire du moulin et de la famille (tél 05 57 32 48 51)

Usage des terres faune et flore
Ce lieu dit constitue un point dominant d’où l’on peut apprécier les perspectives des cultures de vignes, installées sur les terrains le plus drainés. Les sols sablonneux ou argilo-calcaires permettent de produire des vins blancs et rouges sous l’appellation Blaye Côtes de Bordeaux.En contrebas, les sols les plus humides sont consacrés à l’élevage, essentiellement bovin. On peut aussi bien rencontrer la Blonde d’Aquitaine et la Limousine, que la Frisonne française pis noir. Ces pâtures constituent des terrains riches propices au développement d’une faune commune variée, accueillant nombre d’insectes et petits mammifères, comme ces taupinières en témoignent. Le héron garde-bœuf, lui, guette au sol la moindre sauterelle dérangée par le piétinement du bétail, alors que le Busard Saint-martin plane, ailes relevées en « V », au-dessus des prairies afin de repérer les petits rongeurs.

Le four à pain
Construit traditionnellement à l’extérieur de la maison, chaque ferme possédait son four à pain à l’époque. A l’origine, la chambre de combustion, en forme de dôme, possédait une base, ou « sole » faite de glaise. Ce type de réalisation permettait de bien absorber la chaleur et de la restituer ensuite lentement en la diffusant par convection ; la pierre ou la brique diffusent, elles, une chaleur bien plus intense.Des fagots de branches d’arbres constituaient du bon bois de chauffe (bois calorifère comme le chêne, le frêne ou l’aulne). Après vérification de la température à l’aide d’un épi de blé, soit environ 300 °C, on retirait les tisons et la cendre de la zone de cuisson, et le pain à cuire pouvait y être disposé.

La forêt mixte
Cette mosaïque de boisements constitue un ensemble intéressant. Par endroits, les plantations de pins maritimes, agrémentées d’ajoncs, bruyères et fragons petit houx, portent encore la trace de la grande tempête de 1999. Ces parcelles, aux lignes géométriques, contrastent avec les forêts de feuillus, où chênes pédonculés et sessiles, châtaigniers et robiniers faux acacia favorisent un sous-bois diversifié. C’est ici le paradis des Geais des chênes et des pics, autant que de la salamandre tachetée, amphibien qui tend à disparaitre de nos campagnes, et qui trouve ici un repos hivernal de qualité. En bord de chemin, les randonneurs les plus avertis pourront détecter nombre d’indices de présence de mammifères : des coulées, végétation piétinée par les passages répétitifs de la faune, des boutis, terre retournée par le sanglier recherchant sa nourriture, ou autres laissées et empreintes.

Le moulin de Vignolles
Comme le moulin de Réguignon, cet ancien moulin a été construit au XIXe siècle sur une dérivation de la Livenne, et agrandi vers 1870 de plusieurs bâtiments annexes. Non transformé en minoterie moderne, il est très actif dès le début du XXe siècle et pouvait encore fournir en farine toutes les boulangeries du canton en 1930. Il a fonctionné jusqu’en 1960. Aujourd’hui désaffecté, vous pouvez encore observer sur la droite du bâtiment la roue hydraulique verticale de 7 mètres de diamètre.Marcillac dispose de sous-sols variés, argileux ou silico-argileux, parfois sablonneux avec de nombreux bancs d’argiles, ce qui explique la présence autrefois de nombreuses tuileries sur le territoire autour de la commune, notamment ici à Vignolles.