BELIN-BELIET
Votre itinéraire
Zone de stationnement, place des Frères Estrémé

Quartier Brandemale

La butte d’Aliénor et l'ancien château de Belin

L'église St Pierre et la fontaine de Belin
Fontaine guérisseuse Saint Antoine

Viaduc de Belin

Points d'intérêt

Point de départ, parking Place des Frères Estrémé
Point de rassemblement et départ de la boucle locale

Airial du quartier de Brandemale
Nous sommes sur le quartier de Brandemale, un ensemble bâti traditionnel : l’airial. Dans les Landes, comme plus au Sud, au Pays Basque, la notion de quartier s'applique à un groupement d'habitations et de terres exploitées appartenant à un ou plusieurs propriétaires. Ici, l'élément de base du quartier, l'espace habité, planté de chênes, c'est l'airial. Autour, le quartier se compose de champs, de landes et de forêts de pins appelées "pignadas ". Le quartier est ainsi un hameau satellite du bourg, parfois très éloigné, voire très isolé. Il est souvent situé à proximité de la vallée d'un cours d'eau et toujours dans un secteur naturellement bien drainé. Le quartier est toujours aéré, diffus. Il s'étend par tranches successives, plutôt en arc de cercle par rapport à l'airial initial. La maison est construite en Alios qui est un grès typique des Landes de Gascogne.

La butte d'Aliénor
Tout reste encore à prouver sur le lieu de naissance d’Aliénor d’Aquitaine. Une légende raconte qu’elle serait née à au château de Belin entre 1122 et 1124. Après avoir reçu une éducation digne des femmes de son rang à la cour d’Aquitaine, elle devient l’héritière du duché d'Aquitaine à la mort de son frère Guillaume en 1130. Lors de son quatorzième anniversaire (1136), les seigneurs d’Aquitaine lui jurent fidélité. Après le décès de son père, elle épouse alors le fils et héritier du roi de France Louis VII et devient reine.Une chose est certaine, Aliénor accorda une charte au Belinois dont un extrait est ici reproduit. Sous l’ancien régime les villageois surveillaient jalousement l’application de cette charte particulièrement bienveillante à leur égard.
L'église et la fontaine de Belin
Deux paroisses : Belin et Béliet Si la seigneurie de Belin comprenait Béliet, il n'en était pas de même au niveau des paroisses de Belin, chef-lieu d'une juridiction était situé sur le territoire de la paroisse de Mons dépendant du diocèse de Bazas. La paroisse de Béliet quant à elle, dépendait du diocèse de Bordeaux. L’église de Belin est une église d’inspiration romane à trois nefs dont la première pierre fut posée en 1861. Deux ans plus tard, elle était achevée et, à coté de la petite cloche fondue en 1813, on en plaça une autre beaucoup plus belle. Les quatre faces sont ornées de quatre images en relief qui représentent : le Christ en croix ; la vierge tenant un lys et assise dans une gloire, St Pierre avec les clefs, St Paul appuyé sur une épée. »

Fontaine guérisseuse Saint Antoine - Graoux
Les fontaines chrétiennes ont souvent un culte païen pour origine. L’église s’est attachée à consacrer chaque fontaine à un saint guérisseur. Saint-Antoine guérit les maux du visage et les verrues. Au dessus de la fontaine, un arbre, dit arbre à loques ou arbre à clous, permettait de recevoir des morceaux de vêtements de la personne concernée pour obtenir sa guérison.

Le Viaduc du Graoux
Trésor ferroviaire mis en service en 1884, le viaduc de Béliet enjambe la vallée de la Gaure au-dessus du site des premières forges de Gironde. Construit par la société Le Brun, de Creil, il est le seul ouvrage d’art de la ligne Facture-Saint-Symphorien qui a assuré le transport des voyageurs jusqu’en 1955 et celui des marchandises jusqu’en 1978. La voie, aujourd’hui transformée en piste cyclable, relie le Bassin d’Arcachon à Bazas. Elle est connectée au réseau des pistes cyclables de la Gironde.