Distance : 0,8 km
à pied
Durée : 45mn
Difficulté : Très facile
GENSAC
Campagne
GENSAC
Ce petit parcours vous permet de découvrir le charme d'un petit bourg d'autrefois.
Votre itinéraire
1
Point de départ
Depuis la Place de l’Hôtel de Ville, prenez la rue Graulhet, à gauche de la mairie et arrêtez-vous à la première intersection pour observer la chaire en encorbellement des anciens fossés de la ville.
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La chaire de Calvin
Dès le milieu du XVIe siècle, une grande partie de la population embrasse la religion réformée. On raconte que les fidèles viennent nombreux et de loin pour entendre les prêches dispensés du haut de cette chaire. Elle aurait été aménagée au XVIe siècle. Calvin, théologien français, important réformateur et pasteur emblématique de la Réforme Protestante du XVIe siècle, prêchait à Sainte-Foy-la-Grande. Il envoyait ses ministres prêcher dans les campagnes pour convertir la population catholique à la religion protestante. La légende raconte que Calvin aurait prêché du haut de cette chaire.
3
Cours des Fossés
Sur votre droite se trouve le Cours des Fossés. Par cette rue, vous entriez dans le bourg fortifié : le castrum. Imaginez qu’au bout de la rue, face à la Croix Saint-Jean, à la place des maisons modernes, deux tours de deux étages flanquaient une porte forte avec pont-levis. C’était l’entrée de la forteresse. Un château fort se dressait en pointe nord du castrum. Il reste aujourd’hui peu de vestiges de ce château (poterne et morceaux de tours mais non accessibles, sur site privé). Au sud du bourg, le système de défense était complété par un autre castrum : le château de Valens. Le castrum a abrité jusqu’à 1400 soldats à la fin de la guerre de Cent Ans. Prenez face à vous la rue du Château. Cette rue est à la place des anciens remparts de la ville. Elle monte, comme son nom l’indique, au château de Gensac qui n’existe plus. Elle a été restaurée par les Compagnons et respecte les normes du moyen-âge.
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Rue Portepeinte
À quelques pas, la première rue sur votre droite, est la rue Portepeinte ou Portepinte. Elle regroupait plusieurs tavernes où l’on pouvait aller boire une cervoise ou du vin. Dans cette rue, on peut voir une pierre trouée. Elle pouvait accueillir un flambeau qui signalait l’ouverture de la taverne le soir. La journée, cette même pierre permettait d'y attacher son cheval ou son âne.
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Rue du Couvent
Continuez de suivre la rue du Château et arrêtez-vous à l’intersection avec la rue suivante, la rue du Couvent. Cette rue prend le nom d’un ancien couvent qui garde une base du XIIe et XIIIe siècle. Ce bâtiment est aujourd’hui une propriétaire privée.
6
Place de l'église
Reprenez la rue du Château pour arriver devant l’église Notre Dame. Vous vous trouvez sur la pointe de l’éperon rocheux, là où se trouvait le château. On observe encore la poterne du château.Cet éperon rocheux , fortifié par le château au Nord du village, assurait une protection efficace contre les invasions. Le château a complètement disparu après la Révolution. Ses pierres ont permis la construction de nombreuses demeures.Les rochers entourant le château sont à pic et assez élevés. À leur base, s’étend un plateau en terrasse qui fait le tour de l’ancien bourg.Cette stratigraphie naturelle du terrain, donnait à la ville une grande sécurité, et avant l’apparition de l’artillerie, le village n’était attaquable que du côté sud.
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L'église
Après avoir été détruite par les protestants, l’église est définitivement rebâtie à la fin du XIXe siècle dans le style néogothique. Elle a été reconstruite là où se situait jadis l’église romane (dont subsiste le soubassement du chevet). Le chœur de l’édifice est remarquable : il est composé d’un riche décor mural réalisé en 1897 par le peintre bordelais Léon Millet.Autre élément remarquable dans l’église : une huile sur toile, de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle, qui représente Saint-Jacques.
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Ancienne halle
Reprenez votre chemin en empruntant la rue du temple, puis tournez à droite dans la rue de l’église. Vous arrivez à la place de l’ancienne halle. Ici se tenait un petit marché au moyen-âge. Dès le XIVe siècle, la place était le centre économique du village : marché, échoppes, saltimbanques...Imaginez l'ambiance ! Il était alimenté par des marchands ambulants. Au sol, l'écu de Gensac qui représente une patte d’aigle où on peut y lire la devise de la ville reproduite sur le sol : Gens acutat tenet, que l'on peut traduire par « les gens qui résistent », « les gens qui ont du courage ».
9
Grange
Plus loin, à l’intersection avec la rue Torte se trouve une grange avec des trous de boulin pour les pigeons. Cela était signe de richesse du propriétaire. Continuer dans la rue de l’église pour rattraper les Cours des fossés, puis tourner à droite. Avancer jusqu’au bout de la rue et prenez droite pour revenir sur la place de l’hôtel de ville.
10
Ruet Pardaillan
De retour sur la place, entre « la maison aux chats » et la maison à pan de bois dite « maison du boulanger », se trouve le ruet Pardaillan. La légende raconte que le célèbre Pardaillan, grand duelliste et capitaine renommé chargé par le roi de pacifier la Guyenne, fut assassiné à Gensac en 1621. Depuis l’été 2006, la municipalité a remercié cette gloire locale en baptisant un ruet (petite rue) du nom de Pardaillan. Ce ruet est celui par lequel le seul survivant de l'embuscade fatale à Pardaillan a pu s'enfuir dans la campagne.
Points d'intérêt
Église Notre Dame