Avec 63% des séjours, 70% des nuitées et 69% des retombées économiques directes de l’année (25% des séjours, 40% des nuitées et 34% des recettes directes pour les seuls mois de juillet et août), la saison estivale est déterminante pour l’économie touristique de la Gironde.
Au printemps, les incertitudes liées à l’évolution de la situation sanitaire et l’absence de visibilité par rapport à des réservations effectuées, souvent, en dernière voire en ultra-dernière minute laissaient planer le doute quant au déroulement de cette saison 2021. Certains voyants étaient cependant au vert, en particulier quant à la soif de voyages (le “revenge travel”) après un an de restrictions. Et au final, le ressenti exprimé par les professionnels girondins fait apparaître une saison satisfaisante pour 39% et même très satisfaisante pour 37% d’entre eux.
Si le tourisme urbain a repris des couleurs en haute saison, c’est sur le littoral que le niveau de satisfaction est le plus élevé. Les visiteurs y ont plébiscité les grands espaces, les hébergements individuels et les activités de plein air.
Comme partout dans l’Hexagone, la clientèle domestique (française) a porté l’activité touristique : la Gironde, traditionnellement parmi les départements de séjour préférés des Français (au 5ème rang en 2020), semble cette année encore avoir séduit bon nombre de visiteurs français.
A cette bonne fréquentation domestique s’est ajouté le dynamisme de certains marchés de proximité (Allemands, Néerlandais et Belges en particulier), même si les clientèles longs-courriers sont encore timides notamment pour le tourisme urbain et l’oenotourisme.
Assurément meilleurs qu’en 2020, voire qu’en 2019 sur le littoral, les résultats globaux devraient rester toutefois inférieurs à ceux d’avant-crise, la très bonne fréquentation de la clientèle française n’ayant pas totalement compensé le ralentissement de certaines clientèles étrangères.
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