LA REOLE
Tout au long du parcours, châteaux viticoles, moulins fortifiés sur le cours du Drot et églises romanes sont au programme !
Votre itinéraire
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Points d'intérêt
L’église priorale Saint-Pierre
Classée Monument Historique.Le prieuré bénédictin a été déplacé à la fin du XIIe siècle pour permettre l’édification d’un château. La fondation de l’église actuelle date certainement de cette époque ; il s’agit d’une grande nef unique terminée par un chevet de même largeur et voûté d’ogives.Le chevet de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle porte encore ce voûtement initial, en ogives à huit voûtains. Les retombées des ogives s’appuient sur de hauts tailloirs d’esprit roman, portée par des corbeilles à crochets gothiques. La nef, qui dominait jusque-là l’assiette du château, a été diminuée de hauteur sur ses trois travées par le roi-duc Henri III. Dès 1680, les trois travées préservées ont été voûtées d’ogives sexpartites après surhaussement des murs.

Le Château des Quat’sos
Classé Monument Historique et Inscrit à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.Le château est dit des Quat’Sos (Quatre Sœurs) en raison de l’apparence identique de ses quatre tours d’angle.Le château de la Réole comportait du côté de la ville, une vaste basse cour, dont l’enceinte suivait l’à-pic dominant le Charros ; une petite basse cour vers la Garonne, un corps principal quadrangulaire renforcé de tours d’angle. De ce dernier ne subsistent que les fronts sud, tourné vers la Garonne et ouest au-dessus du Charros. Les portes, le donjon, les logis médiévaux et le reste des remparts n’ont laissé aucun vestige visible.
Les Remparts
Classés Monuments historiques.Des ruines appartenant aux remparts parsèment la ville. Trois enceintes successives des XIIe, XIVe et XVe siècles protégèrent la ville des envahisseurs. Elles sont visibles principalement autour du château, au pied du prieuré, en limite du parc de stationnement des Jacobins, à l’emplacement de la porte Saint-Martin et dans le quartier du Martouret.

La Porte du Sault
C’est la dernière porte qui subsiste, parmi les quinze que comportait la ville. Elle a fait l’objet d’une restauration récente. Cette double porte de ville, intégrée dans la fortification la plus ancienne, est percée dans une rue escarpée, menant autrefois directement du port au centre de la cité. L’enceinte du XIIIe siècle était dotée de quatre autres portes, la porte Pinte, la porte de la Craberie, de la Soufferte et enfin de celle de Quat’Sos.

L’église paroissiale
Cette église, de fondation romane, a été modifiée au XVIe siècle. Les murs de la nef comportent des traces de restauration, avec notamment l’utilisation de la brique, dont l’usage est répandu au XVIe siècle et le percement de nouvelles baies. Son clocher carré primitif a été remplacé par un clocher-pignon. Celui-ci est percé de trois baies ; celle du centre est positionnée plus haut afin de loger les cloches. La façade occidentale est dépourvue de porte. Celle-ci est placée dans le mur gouttereau nord de la nef, protégé par un auvent. Une charpente imposante supporte le toit de l’église.

Le moulin de Loubens
Classé Monument HistoriqueCet élégant moulin, construit sur le Drot, est considéré par beaucoup de spécialistes comme le Petit Chenonceau du Bordelais. Connu par les textes depuis 1107, le monument n’avait pas sa configuration d’aujourd’hui.Le moulin primitif, propriété depuis 1613 de la famille de Louppes, seigneurs de Loubens, se trouvait rive droite. En 1765, le seigneur de Loubens fit construire en face du premier, rive gauche, un second moulin dédié au foulonnage du chanvre et du lin. Un certain Jean Chollet, acheta le moulin en 1824 et remplaça en 1827 le foulon par une paire de meules. Le moulin ne produit alors plus que de la farine. En 1865, le fils de Jean Chollet relie les deux rives en construisant un pont à trois arches, qui facilite la circulation des deux rives.

Le Château de Lavison
Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments HistoriquesLe château de Lavison a été implanté au centre d’un important alleu, terre non tenue en fief, mentionné en 1274 pour la première fois. De cette époque ancienne, Lavison conserve son noyau central : un bloc d’un étage, à peu près carré (11 m de côté), appuyé à un donjon de plan semblable. Cette petite forteresse a été réaménagée au XVe siècle ou au début du XVIe siècle. On perça alors une grande fenêtre sur une des faces ; une cage d’escalier vint s’appuyer contre le vieux logis, qui fut complété par des annexes diverses. Une enceinte flanquée de tours rondes enveloppe l’ensemble. Elle est munie d’une porterie fortifiée remaniée au XVIIe siècle. Non loin du château, se trouve un joli colombier circulaire du XVe siècle, contenant environ 2000 nichoirs.Le château se trouve au milieu d’un beau domaine viticole de 60 ha.

L’église Notre-Dame
Inscrite à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments HistoriquesPeintures murales classées Monuments Historiques.Dominant la vallée du Drot, l’église Notre-Dame est construite sur les vestiges d’une importante villa gallo-romaine, réutilisée en nécropole dès la fin de l’Antiquité. L’église romane a été édifiée en deux campagnes. Au XIe siècle, une nef et une abside en hémicycle sont construites en petit moellons cubiques, probable remploi gallo-romain.L’église Notre-Dame a conservé sa décoration sculptée romane. Les chapiteaux qui figurent Daniel entre les lions et David tuant Goliath, dont le style dérive de celui de Saint-Ferme datent de la seconde moitié du XIIe siècle. Les peintures murales de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle représentent des saints protecteurs, des scènes de la vie de la Vierge et du Christ et une curieuse cavalcade des vices.
Le moulin fortifié de Bagas
Inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments HistoriquesCe moulin fortifié, l’un des plus beaux de la région Aquitaine, a été construit sur un îlot, vraisemblablement au début du XIVe siècle. A la fin du XVe siècle, il devient la propriété des religieux prébendés de La Réole. De plan rectangulaire d’environ 15 m par 12 m, il est cantonné d’échauguettes de section circulaire, sauf celle de l’angle sud-est qui présente des pans coupés à l’extérieur ; toutes possèdent des archères en croix. Comparable aux maisons fortes du Sud -Ouest, ce moulin à farine était équipé de trois roues hydrauliques horizontales qui entrainaient les meules (deux paires de meules sont encore en place). Qualifié de moulin battant au XVIIe siècle, il servit également comme foulon. La distribution intérieure a été fortement remaniée au XIXe siècle. L’activité a cessé vers 1925-1930.

L’église Saint-Eutrope
L’église Saint-Eutrope (XIIe siècle) conserve son clocher du XIIe siècle.La nef, construite en moellons se termine à l’est par un chevet plat, qui a remplacé une abside romane. Parmi le mobilier de cette église, on dénombre une statue en bois du XVIIIe siècle, figurant saint Eutrope tenant la main de sainte Estelle et une belle crédence.